Parmi les 135 cas positifs de COVID-19 enregistrés à lundi soir, 14 ont été dépistés dans une usine de Malherbes. Laquelle est d’ailleurs considérée comme un nouveau foyer épidémique. Elle rejoint les trois autres Clusters déjà identifiés jusqu’ici.
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À lundi soir (15 mars 2021 ; NdlR), le pays comptait 135 cas positifs de COVID-19. Les résultats d’autres tests PCR étaient attendus dans la nuit. « Parmi les 135 cas, 11 sont encore sous investigation », a précisé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, lors du point de presse du National Communication Committee.
Parmi les cinq cas dépistés dimanche, quatre proviennent du cluster « Forest-Side ». Mais le fait marquant du lundi 15 mars 2021 est l’annonce du ministre au sujet de la découverte d’un nouveau foyer épidémique dans la matinée. Il s’agit de l’usine Creasim à Malherbes. Dans ce Cluster, 14 cas de COVID-19, que ce soit directement ou indirectement, ont été dépistés.
Tests de sérologie
« Cette usine compte plus de 200 employés. Des démarches ont été enclenchées pour transporter ces derniers dans un centre de quarantaine », a expliqué Kailesh Jagutpal. Ce nouveau Cluster vient s’ajouter aux trois existants, c’est-à-dire ceux de Wooton, de Curepipe et de Forest-Side.
Le ministre a ensuite expliqué que lorsque quelqu’un contracte un virus, tel que la COVID-19, il développe des anticorps. Il a alors indiqué que dans l’univers médical, il y a des tests de sérologie qui se font afin de savoir où l’infection a commencé. « C’est à travers ces tests qu’on peut détecter s’il y a déjà eu des cas positifs dans le passé », a-t-il souligné.
Abordant la question de la vaccination, Kailesh Jagutpal a souligné que les Frontliners sont les plus exposés. « Rien que pour la journée du lundi 15 mars, 7 566 personnes ont été vaccinées. C’est le vaccin Covishield, fabriqué sous la licence d’AstraZeneca, qui est administré en ce moment. Il y a des vaccins en stock », a-t-il dit, faisant ressortir que jusqu’à présent, il y a près de 57 000 personnes qui se sont fait vacciner.
Le ministre a indiqué qu’ils sont plusieurs à avoir repris le travail lundi. « Dans la zone rouge, il y a des mesures strictes », a-t-il précisé. Il a fait comprendre que la seule façon de faire face à la COVID-19 est de respecter les gestes barrières. « Le virus ne s’envole pas et ne se développe pas en un jour. Si on respecte les gestes barrières, on rompra la chaîne de transmission », a-t-il conclu.
Cluster «Creasim» : un appel au dépistage lancé
Les soupçons étaient là depuis quelques jours au niveau du ministère de la Santé. Ils se sont confirmés. Un nouveau Cluster a été mis au jour. Sa source est l’usine Creasim Ltd située à Malherbes, Curepipe. Elle appartient au groupe Leman Decoration.
Active depuis 1999, elle est spécialisée dans la pâtisserie. Comme l’a indiqué le ministre de la Santé lundi, 14 personnes sont reliées directement ou indirectement à ce nouveau foyer épidémique.
Par mesure de précaution, l’ensemble des employés de l’usine, soit environ 250 personnes, ont été testés après la découverte de ces cas positifs. Il nous revient que tous les autres résultats, après ces nouveaux tests, sont négatifs.
Au niveau des autorités, on fait ressortir que ces 14 cas ne sont pas nécessairement tous des employés de l’usine. Le Contact Tracing se poursuit. Le ministère demande également que ceux qui ont été en contact avec des employés ou des proches de ces derniers et qui ressentent des symptômes ressemblant à ceux de la COVID-19 de se faire connaître. Ils subiront un test de dépistage.
Questions-Réponses
Kailesh Jagutpal : « Le public ne pourra pas choisir son vaccin »
Dans son intervention à la conférence de presse du National Communication Committee sur la COVID-19, le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a bien fait comprendre que la population n’est pas autorisée à choisir son vaccin. Il a aussi indiqué qu’aucun patient n’est sous respirateur artificiel.
Vous avez dit qu’il y aura plusieurs vaccins. Cela signifie-t-il qu’un individu peut changer de vaccin ?
Le Dr Kailesh Jagutpal : Bien sûr que non. Bien évidemment que la seconde dose qu’un individu recevra sera du même vaccin que la première. Il se la fera d’ailleurs administrer après un laps de temps de 12 semaines. C’est le cas dans tous les pays. La même stratégie est adoptée à Maurice.
La population aura-t-elle l’occasion de choisir son vaccin ?
Le Dr Kailesh Jagutpal : Les vaccins qui sont disponibles seront administrés au fur et à mesure que les produits sont réceptionnés. Le public ne pourra pas choisir son vaccin.
Combien de personnes sont sous respirateur artificiel aux soins intensifs ou encore qui sont déjà guéris ?
Le Dr Kailesh Jagutpal : Depuis le 5 mars, 135 cas ont été recensés (au lundi 15 mars 2021 ; NdlR) puis placés dans les centres de traitement. Il n’y a aucun patient sous respirateur artificiel, ni aucun dont l’état de santé s’est détérioré. Tous les patients sont stables.
Quelles sont les précautions prises pour les personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner, à l’instar de ceux et celles allergiques aux antibiotiques ?
Le Dr Kailesh Jagutpal : C’est un vaccin qui peut être administré à tout le monde. D’ailleurs, dans le formulaire de consentement, il est clairement demandé à la personne qui sera vaccinée si elle peut développer des allergies à l’un des composants du vaccin
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