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Navin Ramgoolam : «Il n’y aura pas de Computer Rooms aux prochaines élections» 

Nawaz Noorbux et Jugdish Joypaul ont reçu sur le plateau Sarat Lallah, du comité ayant travaillé sur le document remis à la commission électorale.

Navin Ramgoolam a accordé un entretien à Nawaz Noorbux qui a été diffusé dans l’émission « Au cœur de l’info » le vendredi 28 avril 2023. Le leader des rouges a dit avoir obtenu la garantie d’Irfan Rahman qu’il n’y aura pas de Computer Rooms aux prochaines élections. Le commissaire électoral a lui-même confirmé l’information durant l’émission. 

Nawaz Noorbux (NN) : Quelle a été la réaction du Commissaire électoral, Irfan Rahman ? 
Navin Ramgoolam (NR) : Il a réagi positivement et il a été à l’écoute. Nous sommes d’accord que sur certains points il faut apporter des changements, notamment au sujet de la présence de Computer Rooms, un sujet sur lequel la commission a fourni des explications. 

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NN : Le PTr soutient qu’il y a eu fraude aux dernières élections. Est-ce que l’entente de l’opposition (PTr/MMM/PMSD ; NdlR) fait confiance au commissaire électoral ? 
NR : Je lui ai accordé ma confiance. C’est quelqu’un d’intègre et d’honnête. Il se peut que des choses se soient passées derrière son dos. 

NN : Qu’en est-il de la présence de salles informatiques lors des prochaines élections ?
NR : Nous avons obtenu la garantie qu’il n’y en aura pas et nous en sommes très satisfaits. Un des soucis que j’ai rencontrés (en tant que candidat ; NdlR) lors des dernières élections portait justement sur cette salle informatique. Lorsque les premières urnes ont été ouvertes, j’étais premier. À un moment donné, j’avais 833 votes de plus que celui qui me succédait. Mais dès que la salle informatique est entrée en jeu, je suis passé quatrième. 

NN : Vous demandez de faire le dépouillement le même jour. Pourquoi ? 
NR : Nous sommes d’avis que le transport des urnes vers les centres de dépouillement engendre beaucoup de problèmes. Nous demandons ainsi de comptabiliser les bulletins sur place. C’est plus facile. Il faut simplement s’assurer qu’il y a davantage de personnel et mettre en place un système de « shift ». Tout doit être fait manuellement. 

NN : Y a-t-il des points de désaccord entre les partis de l’opposition ? 
NR : Nous sommes toujours en train de discuter. Nous sommes en parfaite accorité au niveau du programme, à l’exception de quelques points qu’il faut clarifier. Au niveau des postes qu’occuperont les membres de trois partis, chacun souhaite se positionner. Mais selon moi, nous finirons par trouver une solution. Je suis persuadé que l’alliance aboutira. 

Jean Claude de l’Estrac : « Erreurs humaines, oui, fraudes massives, non » 

Jean Claude de l’Estrac, qui intervenait par visioconférence durant l’émission, a dit comprendre que le commissaire électoral soit « à l’aise » avec les propositions faites par l’entente de l’opposition. « C’est parce qu’elles sont déjà dans la loi », a précisé l’observateur politique. 

Selon lui, ces propositions auraient été faites à partir de « mauvaises informations, de connaissances partielles de la loi ou de mauvaise foi politique ». Pour lui, même si Navin Ramgoolam se dit satisfait de sa rencontre avec le commissaire électoral, il continuera d’évoquer la possibilité de fraude aux prochaines élections. « J’ai participé à tant d’élections. Je suis convaincu qu’il est impossible de faire des fraudes massives comme il le prétend. Il peut y avoir des erreurs humaines, notamment lors du dépouillement des bulletins, mais cela ne peut pas fausser toute une élection », dit-il. 

Sarat Lallah : « Il faut que tout le monde puisse faire confiance au système » 

Pour Sarat Lallah, membre du comité ayant travaillé sur le document soumis à la commission électorale, c’est un bon exercice pour la démocratie car la loi sur les élections date des années’ 60. « J’ai participé à plusieurs élections. Il faut que tout le monde puisse y avoir confiance dans le système », a-t-il dit. Selon lui, tous les partis politiques, pas seulement ceux de l’opposition parlementaire, doivent apporter leur contribution afin d’améliorer le système en vigueur.

 

 

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