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Marketing sur les réseaux sociaux: pourquoi les internautes se désabonnent des sites des marques

Pour les entreprises et les marques, il n’y a plus de doute depuis bien longtemps : il est essentiel d’être présents sur les réseaux sociaux. Mais garder les abonnés peut s’avérer plus difficile que ce que l’on pense. Une étude américaine de Buzzstream et Fractl, respectivement agences de RP digitales et de data marketing, vient de révéler les raisons pour lesquelles les internautes « unlike » les marques sur Facebook ou les « unfollow » sur Twitter.

Marques mauriciennes

La première raison reste le contenu : 21 % des sondés indiquent se désabonner  de la page d’une marque car le contenu est répétitif ou ennuyeux. En seconde position des motifs, figure le fait que les marques ont de trop nombreuses publications : 19 % internautes n’aiment pas que leurs fils d’actualité ressemblent à des prospectus de supermarchés. Justement, la raison suivante est l’envie pour 17 % des sondés d’alléger leurs fils d’actualité. Viennent ensuite les contenus jugés offensants (16 %), les publications incohérentes avec les marques et leurs activités (14 %), la lenteur des réponses aux messages et aux commentaires des abonnés (8 %) et enfin la concurrence d’autres marques (7 %). Selon l’étude, les internautes attendent des marques des contenus exclusifs, renouvelés régulièrement et pertinents ainsi que de l’interactivité. Ces données se retrouvent également pour les marques et les internautes mauriciennes. Plusieurs raisons font que les internautes suivent des marques sur les réseaux sociaux. D’abord, ils souhaitent rester informer des nouveautés par exemple. Ils arrêtent donc de suivre les marques si les publications ne sont pas pertinentes. D’autres internautes les suivent pour publier leurs critiques. Les pages servent ainsi d’outils de relation clientèle. Mais ces internautes veulent des réponses rapidement. Ils se désabonnent si les réponses sont lentes ou si les contenus ne sont pas pertinents. C’est le cas de la page Facebook d’une enseigne de restauration rapide mauricienne. Les pages sur Facebook ou Twitter ne sont plus uniquement des vitrines. « Les consommateurs sont plus actifs qu’avant en n’hésitant pas à donner leurs avis. L’absence d’informations et de publications est très négative car les abonnés oublient qu’ils suivent la page », affirme Stéphane Sanz, consultant pour EOS.
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