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La famille réclame de l’aide : un septuagénaire abuse de sa nièce handicapée

La semaine dernière, Le Défi Plus a publié un article sur une agression sexuelle. La victime : une femme souffrant de handicap mental. Elle avait été abusée à plusieurs reprises par son oncle Gérard S. (73 ans). Aujourd’hui, elle a besoin d’aide.

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Ce fait divers sordide n’avait pas manqué de susciter l’indignation chez les lecteurs. Les  faits se sont produits, le jeudi 12 octobre, vers 13 heures. Une proche de la famille a surpris le sinistre individu en train de sexuellement abuser de sa nièce, une handicapée de 34 ans. La police a ouvert une enquête et l’oncle (73 ans) a été arrêté.

Sauf que depuis, « Sandrine est traumatisée. Elle ne mange plus, se referme sur elle-même, n’arrête pas de pleurer et a du mal à s’exprimer »,  nous explique sa cousine Corine. La victime a été référée à un psychiatre par la police afin qu’elle puisse donner son enquête.

Anjali Bungaleea, psychothérapeute qui a accepté d’offrir son aide à cette fille en détresse.

Mais cette mesure ne suffit pas, la victime ne va pas bien et les proches sont de plus en plus inquiets. Ils estiment qu’elle a besoin d’aide. « On est une famille modeste et on a jamais eu de problème avec la loi. On souhaiterait avoir l’assistance d’un psychologue et d’un avocat pour représenter Sandrine car elle n’arrive pas à témoigner et aura des difficultés à s’exprimer devant la cour. Nous avons peur pour elle et nous sommes inquiets par rapport à cette situation », indique la cousine.

Ces propos viennent confirmer que les victimes de viol, à Maurice, ne sont pas suffisamment encadrées. Dans ce cas précis, la victime souffre d’un handicap mental. Il est encore moins probable qu’elle bénéficie d’un encadrement approprié.

La rédaction d’Xplik ou K a pris contact avec Anjali Bungaleea, psychothérapeute qui a accepté d’offrir son aide à cette fille en détresse. De manière générale, elle explique : « C’est un paradoxe de la violence et de la fragilité de ne pouvoir protéger son corps. L’impact psychodramatique sur la victime est révoltant.

Car un abus sexuel a des conséquences graves sur le développement de la personne elle-même. Les maux de tête et l’isolement sont les symptômes fréquents. Le cas devient plus compliqué, surtout quand cela touche un handicapé mental, puisque celui-ci ne sait pas se défendre et il a beaucoup plus de difficultés à se faire comprendre. La première chose à faire est de leur parler thérapeutiquement, afin de les aider à mieux communiquer. »

Le soutien et la compréhension de l’entourage est excessivement important pour reconstruire la personne. Il faut être fort pour affronter ces épreuves, particulièrement les procédures devant une cour de justice. La psychothérapeute rendra visite à Sandrine ce samedi. En outre, l’avocat Coomara Payendee a aussi accepté d’apporter son aide à ce dossier. Un rendez-vous a été pris entre la famille et l’homme de loi.

 

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