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Harcèlement allégué : une ex-petite amie se venge sur les réseaux sociaux

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Des photos et des messages indécents ou à caractère humiliant pour la famille de Kailash et Bharati circulent sur le Net. L’unité cybercriminelle de la police a initié une enquête. Pouja, l’ex-petite amie de Kailash, est dans le collimateur des enquêteurs. En juillet 2018, elle a été convoquée à deux reprises pour une série de faux comptes sur les réseaux sociaux.

Elle s’appelle Bharati S., elle a 33 ans et elle est infirmière. Elle accuse, Pouja, 21 ans, d’avoir créé une dizaine de faux comptes sur les réseaux sociaux pour faire croire qu’elle (Bharati) est une call-girl. Pouja aurait même menacé de lui faire enlever son fils âgé de 5 ans.

Selon Bharati, cette jeune femme la diffame parce qu’elle a refusé d’intervenir auprès de son frère, Kailash K., également infirmier, qui avait rompu avec Pouja après qu’ils sont sortis ensemble pendant un an. « Elle n’a pas digéré cette rupture. Quand j’ai refusé de me mêler dans leur affaire, elle s’est montrée menaçante envers moi.»

La menace d’enlèvement a été faite en 2015. La police a donné un avertissement à Pouja qui a présenté ses excuses disant qu’elle avait commis une « erreur » dans un accès de colère.

Elle utilise la carte sim au nom de kailash

pouja
Pouja nie les faits.

Une semaine après, le 27 juillet 2015, l’ex-petite amie se manifeste, cette fois-ci accusant Kailash de l’avoir violée. L’infirmier apprend cette accusation, par téléphone, d’un policier du poste de Quartier-Militaire. Il est sous le choc. Le lendemain matin, il se rend au poste de Quartier-Militaire où il est confronté à Pouja qui a retiré sa plainte après avoir donné sa déposition. Elle dit avoir agi ainsi, prétendant que Kailash lui avait fait une promesse de mariage, ce que ce dernier a nié. Malgré tout, l’infirmier a été arrêté et a dû fournir une caution de Rs 10 000 pour retrouver la liberté.

Par la suite, Pouja a téléphoné à tous les membres de la famille de Kailash, même à sa sœur et son cousin installés en Angleterre ! Le 6 novembre 2015, elle a consigné une plainte à la Family Protection Unit accusant son ex-petit ami d’avoir rompu sa promesse de mariage. En 2014, Kailash lui avait offert un téléphone doté de deux cartes SIM : l’une à son nom et l’autre au nom de Pouja. Elle a donc utilisé la carte SIM au nom de Kailash pour faire croire que  ce dernier lui adresse des messages menaçants.

Le 9 novembre 2015, Kailash est arrêté  par la police de Moka. Il  passe cinq jours en cellule policière à Quartier-Militaire. Il est libéré contre une caution de Rs 2 500, après que Pouja a, une nouvelle, retiré sa plainte. Kailash a fait désactiver la carte SIM.

19 novembre 2015. Nouvelle offensive de Pouja qui accuse son ex de séquestration. La police interpelle Kailash le 4 décembre. Il demeure en cellule jusqu’au 31 décembre 2015, bien qu’il avait un bon alibi : au moment des faits allégués, il assistait au mariage de son cousin à Rose-Belle. Le marié est venu témoigner au poste de police, mais les agents ont refusé cet alibi.Après l’avoir libéré contre une caution de Rs 10 000, la Cour a ordonné à l’infirmier de se présenter au poste de Quartier-Militaire, deux fois par semaine, entre 6 et 18 heures.

Un faux compte

En janvier 2016, Pouja l’accuse de l’avoir giflé dans la rue, vers 22 h. Quand elle apprend que Kailash est à l’hôpital, elle porte la même accusation contre Bharati. « Au total, Pouja a consigné une trentaine de plaintes contre Kailash et moi. Toutes ont été rayées, sauf celle de viol qui court toujours », explique Bharati. Le 10 janvier 2017, Pouja est arrêtée pour plaintes mensongères par la CID de Moka. Son témoin et elle seront libérés sous caution.

Depuis, la famille soupçonne Pouja de poursuivre son manège. « Elle prend un malin plaisir à harceler toute la famille sur les réseaux sociaux. Elle a créé un faux compte à mon nom (Bharati) et elle a posté une photo d’elle dénudée, en cachant son visage, pour faire croire que c’est moi qui ai posté cette photo. Nous souhaitons que les autorités prennent des sanctions au plus vite », explique Bharati

Sollicitée pour une réaction, Pouja nie les faits. « J’ai expliqué à  la Cybercrime Unit, que je n’ai rien à voir avec cette affaire. La personne qui est derrière tout ça veut me faire porter le chapeau. Je ne comprends pas pourquoi cette famille s’en prend à moi sans aucune preuve.» Évoquant sa rupture, elle explique que son ex-copain l’a trahie. « Il m’a donné tout plein d’espoir et j’ai pensé qu’il allait m’épouser, mais à la moindre contrariété, il m’a laissé tomber avec la complicité de sa famille. »

 

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