Economie

Facilitation des affaires: la Banque mondiale en soutien pour l’e-licensing

Le ministre des Finances dirige la délégation à Washington pour une semaine.
Le pays cherche un solide soutien de la Banque mondiale pour l'aider dans l'amélioration de l'environnement des affaires. Ce dossier prioritaire sera abordé lors des rencontres entre le ministre des Finances et la Banque mondiale, cette semaine, aux États-Unis. «Maurice recherche une expertise plus poussée de la Banque mondiale pour l’aider dans différentes facettes de l'administration des affaires. L'octroi des permis en ligne est un aspect important. La finalité est que le traitement des informations de manière électronique, éliminant au maximum l'intervention humaine, minimisant les retards et les tentatives de corruption », fait-on ressortir dans les milieux du ministère des Finances. La délégation mauricienne est à Washington, États-Unis, pour une semaine. Elle est composée du gouverneur de la Banque de Maurice, Ramesh Basant Roi, du ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo et du secrétaire financier Dev Manraj. Le Board of Investment est également représenté. Maurice s'est fixé pour objectif de figurer parmi les 15 meilleures destinations pour les affaires, tant dans le démarrage d'une entreprise ou d'un point de vue fiscal. Selon le dernier classement de la Banque mondiale, Maurice est à la 32e place. La référence en la matière reste Singapour.

Relancer la croissance

Ces rencontres de haut niveau arrivent à un moment crucial. Le pays entre dans la deuxième année de sa transformation économique. Des investissements massifs seront requis pour relancer la croissance, d'où la nécessité de mettre en place un système administratif plus efficace et rapide. D'ailleurs, l'amélioration de l'environnement des affaires est un volet essentiel des réunions trimestrielles entre le secteur privé et le gouvernement, sous la présidence du Premier ministre, sir Anerood Jugnauth. Maurice s'attend à des investissements du secteur privé (local et international) valant Rs 185 milliards. Le nombre d'emplois directs et indirects est estimé à 100 000 dans tous les secteurs-clés, actuels et nouveaux. Donc, il s'agit de mettre en confiance l'investisseur, dès le début, avec un environnement administratif qui répond à ses attentes. En sus des rencontres avec la Banque mondiale, des réunions de travail avec le Fonds monétaire international sont à l’ordre du jour. Ce sera l'occasion pour la délégation du ministère de Finances de discuter avec les techniciens du Fonds monétaire international (FMI) son agenda économique en prélude aux préparatifs du discours budgétaire 2016/2017, dont la gestion de la dette publique et les engagements de l'État pour la ramener à moins de 50% du produit intérieur brut. Restent les services financiers. Une importante délégation de la Banque mondiale et FMI était à Maurice, fin 2015, pour une évaluation approfondie du secteur mauricien des services financiers. Les recommandations seront rendues publiques vers la fin de février. Des discussions sur ce volet sont prévues.
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