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Drame à Cap-Malheureux : le petit Abir meurt noyé dans la piscine de sa grand-mère

Un garçon de trois ans est mort noyé dans une piscine au domicile de sa grand-mère maternelle à Pavillon, Cap-Malheureux, dans l’après-midi du mercredi 1er février. Toute la famille est bouleversée.

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Ce drame en a choqué plus d’un à Cap-Malheureux. Le petit Abir Soondur, appelé affectueusement Mahi, est mort noyé dans la piscine qui se trouve au domicile de sa grand-mère Ameena. Cette dernière, âgée de 50 ans, nageait dans la piscine avec son petit-fils de trois ans. La quinquagénaire est ensuite sortie de l’eau pour aller réchauffer le déjeuner. Avant de sortir, elle affirme avoir pris le soin de sortir son petit-fils de l’eau.

Peu après, en regardant à l’extérieur, la grand-mère, qui était dans la cuisine, a aperçu son petit-fils qui se débattait dans la piscine. Sans tarder, Ameena s’est jetée à l’eau pour lui porter secours. Le petit Abir, qui était toujours en vie, a été transporté d’urgence à une clinique de Grand-Baie où il a été admis à l’unité des soins intensifs. Vers 14 h 15, le garçonnet a poussé son dernier soupir.

Son corps sans vie a été transporté à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos, pour l’autopsie. Le Dr Maxwell Monvoisin et le Dr Prem Chamane ont attribué le décès à une asphyxie due à la noyade.

Ameena, la grand-mère, n’arrive toujours pas à accepter que son petit-fils ait quitté ce monde d’une manière aussi tragique. « Ma fille est venue déposer Mahi chez moi mercredi matin. Vu qu’il a voulu jouer dans l’eau, je l’ai accompagné dans la piscine. Il était joyeux. Peu après, nous sommes sortis de l’eau car je devais réchauffer le déjeuner », raconte la quinquagénaire.

Puis, poursuit-elle, « kan mo finn get deor, monn trouv Mahi pe nwaye. Mo pa kone kan linn rerant dan delo. Monn tir li vit ek mo finn donn li bann premie swin. Il avait vomi et on l’a transporté à la clinique. Ce drame s’est joué en moins d’une minute », confie la grand-mère au Défi Quotidien.

Enfant gaillard

Elle se dit toujours sous le choc. « Kan mo get sa piscine-la, mo trouv zimaz mo zanfan pe nwaye. Je ne m’attendais pas à ce qu’un tel drame se produise. Cette piscine me rappellera toujours la mort de mon petit-fils. Ma fille est traumatisée et elle ne cesse de pleurer. On a perdu le prince de la famille. Mahi était un enfant gaillard et très intelligent. Il était aimé de tout le monde. Il nous manquera beaucoup », pleure la grand-mère.

Nazeer, le grand-père du petit, se dit attristé par le décès tragique de Mahi. « Il aimait venir chez moi. Il venait souvent. À chaque fois qu’il venait, on l’accompagnait dans la piscine car il aimait jouer dans l’eau. Ma fille est traumatisée par le décès de son fils. Li pe zis get piscine ek li pe panse so garson pe dormi. Elle est sous le choc. Kan nou pe koz avek li, li pa pe konpran nanie ki pe arive », relate Nazeer. Les funérailles du petit Abir ont eu lieu le mercredi 1er février, à 21 heures. 

 

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